top of page

4.1 Méditation à Hong Kong




Embrassant pleinement cette manière de voir et de vivre (voir les articles précédents), des éléments m’auront toutefois fait fulminer, rendu triste et donner envie de ‘faire quelque chose’ : les trop nombreux déchets en Asie (ceux dans la nature), les occidentaux qui peuvent se permettre un luxe confortable que les natifs ne peuvent même pas rêver, certains touristes abusant de la règle de bienséance asiatique ‘l’invité est roi’. Et, alors qu’ils ne sont ni dans leur pays, ni leur zone de confort, les touristes, tête haute, marchent injustement sur les maigres libertés des locaux. Pas tous, mais si j’en parle, c’est que je l’ai vu…

À méditer…


La solitude m'évite les compromis qui, si je m'y soumettais, finiraient par énoncer mon libre-arbitre.

Je n’ai pas envie de faire semblant. Et ce que je pense, parfois va loin. En relisant mes carnets privés de voyage, je me rends compte qu’écrire, aller loin dans sa réflexion, se perdre mille fois et revenir. Je suis allée loin. Suis-je perchée ? Certainement.


C'est à Hong Kong que je me rends compte que l'on est rien. Mais qu’il résulte de la puissance de l’union de million d’unités un résultat qui sort de l’humainement abordable. L’union fait la force. Certes, on peut se sentir petit, mais comment un homme aussi petit a pu réaliser une forêt de béton aussi impressionnante ? Des structures architectures, des ponts, des immeubles immenses. Prendre de la hauteur rend le spectacle encore plus vibrant.


New Hong Kong, une vue imprenable.

La nuit, les immeubles de 50 étages forment une mosaïque de lumière extraordinaire, bouleversante, futuriste. Je passe la tête par la porte du petit appartement de mon amie que je viens voir avec joie, et, encore traversant un moment de doute devant l'ampleur de ce que je dois préparer et organiser (la rentrée scolaire), me voilà écrasée par le paysage, énorme, haut. Les montagnes, au loin, contrôlent la vallée sans vraiment y prendre part. Elles accentuent la sensation de futurisme...

Le monde est si vaste, si peuplé... Je reste scotchée devant le spectacle du vide et d'immensité qui se côtoient dans cette ville. Tout est si grand. J'adore et en même temps je suis morte de trouille. Dans ce genre de structures, l'humain ne contrôle plus rien. Il est dépendant du temps, des voitures, de la technologie et d’internet. J'adore et en même temps je repousse l’idée de vouloir m'installer un jour. J’avais vu quelques temps plus tôt au musée de Mexico City un reportage photo de Benny Lam sur les habitants des Cubicles, ces chambres qui font la taille d’un lit, mais qui contiennent un vingt mètres carrés de matériel. Ces personnes-là alignent deux bouts sans fin, sans confort, peut-être sans bonheur. C'est trop dur, trop solitaire, entre 4 murs, n’importe lesquels.


J'ai vu des films comme ‘Her’, ‘Lost in Tokyo’, ‘WallE’, ‘le cinquième élément’ ou même ‘Matrix’ ; des images de science-fiction qui montrent un environnement similaire avec tous ces stéréotypes futuristes qui font bien leur effet comme il se doit : nous mettre une baffe. Et celle-là est bien réelle.





Les derniers jours sur le territoire asiatique sont bienheureux malgré tout. Un concert au philharmonique : HK Phil, une pacotille qui scintille de dons, de rituels rodés, d'habitudes désensibilisées... Un repas au lait de coco pour Mun et Janice, un week-end à la plage, lui aussi presque irréel. Je déambule dans le quartier des affaires avec l’insouciance de ma naïveté parmi les affaires géopolitiques qui se règlent au-dessus de ma tête… Un vieux tram traverse l’île principale du pays d’un bout à l’autre, me donne un aperçu plus que succinct du territoire.

Je nage dans une piscine municipale quasi vide, en plein air, un soir où les étages des immeubles scintillants sont encore visibles depuis l’eau chlorée.

La lune rousse prône sur la nouvelle cité de Hong Kong et m’aide dans mes démarches.







La hauteur vertigineuse des immeubles dans des espaces verts sauvegardés continuera à me faire rêver autant qu’à m’impressionner. Les infrastructures enferment des vies et contrôlent les mouvements, le trafic, les gens. Il y a certainement de multiples choses à faire, à visiter, à étudier, à négocier. Mais avant tout, Hong Kong, c’est payer son loyer… La vie citadine qui file entre les doigts. Mes amies rentrent très tard le soir. Les distances incroyables à parcourir dans le tumulte des mouvements de foule semblent offrir aux habitants une flexibilité limitée, et pourtant tout semble paisible, dans le « quartier » du New Hong Kong. Tout m’est invisible. Je ne peux pas imaginer ce qui s’y trame.

Revoir cette amie m’a fait chaud au cœur.








Comments


You Might Also Like:
HongKong-030
NewYork-303
Mexique-Secrets-070
NewYork-352
SproutXperience-349
SproutXperience-342
SproutXperience-374
SproutXperience-096
HongKong-020
Mexique-Secrets-100
SproutXperience-539
Mexique-Secrets-012
Mexique-Secrets-070
Mexique-Secrets-002
2-Cambodia-2-AvecLucy-061
2-Cambodia-1-LCDI-009
2-Cambodia-1-LCDI-037
27708090_2006258702929652_388214952_o
4-Varanasi-046
4-Varanasi-026
4-Varanasi-033
4-Varanasi-056
4-Varanasi-017
4-Varanasi-013
3-Rishikesh-029
2-Roadtrip-7_Lafin-026
1-Delhi-Rishi-104
1-Delhi-Rishi-059
3-Rishikesh-005
2-Roadtrip-6_Jaisalmer-085
2-Roadtrip-6_Jaisalmer-059
2-Roadtrip-4_Pushkar-003
4-AvecNago-033
1-ChezKamal-000.PNG
1-ChezKamal-047
1-ChezKamal-018
1-ChezKamal-127
2-1-Namobuddha-001
1-ChezKamal-050
1-ChezKamal-028
1-ChezKamal-082
1-ChezKamal-136
1-ChezKamal-086
4-AvecNago-022
3-SyangeThorungLa-200
4-AvecNago-002
3-SyangeThorungLa-291
3-MuktinathGhandruk-107
4-AvecNago-111
4-AvecNago-125
About me

Après une prise de conscience, j'ai pris 365 jours exactement. De vacances? De recherches? Moi je vois ce temps comme une retraite géante. Le voyageur est sûr d'obtenir ce qu'il veut selon ses attentes. Je ne sais pas ce que je cherche, je sais simplement que je trouverai avec toujours cette motivation en tête : tout est possible et absolument personne ne pourra me freiner dans mes projets, ni la peur, ni les dangers. 

Je voyage entre l'étude des religions, l'approfondissement de ma spiritualité, de la connaissance des cultures. Un gros morceau de mon voyage : les gens, les rencontres, bouleversantes ou simplement éducatives.

J'utilise le sourire qui est un code de langage international. 

Ce blog est un exercice d'écriture pour moi, et un carnet de voyage pour vous.

bottom of page