« Sur le chemin de l’accomplissement personnel, notre corps est notre meilleur allié. Il porte en mémoire ‘caché en évidence’ à la fois tout le vécu et les solutions de nos problèmes. ».
C’est un professionnel de santé, chercheur, écrivain, Olivier Soulier, qui déclare cela (Sis’ Lucie est allée le voir en conférence). Il fait des recherches, analyse de patient à patient les preuves d’une pareille croyance depuis 1980. Dans le même domaine, on trouvera la « biologie totale » et quelques scientifiques penchés sur la question : Ryke Geerd Hamer, la médecine nouvelle germanique, Claude Sabbah, Luc Bigé. J’entends qu’on ait besoin de la science pour croire, sans quoi le monde fait d’ésotérisme n’aurait plus aucun sens…
Les signes du corps liés à l’esprit j’y crois à fond. Quand une mauvaise nouvelle me tombera sur le dos, peut-être remettrai-je tout en cause, ou faudra-t-il du temps pour se remettre à y croire, utiliser des huiles magiques et des massages précis. Quand tout va bien, c’est facile de faire des théories de tout sur tout.
Quand je parle de cette façon de voir les choses (c’est à dire : une douleur physique est grandement influencée par le système de pensée), je me mets souvent à la place de la personne en face de moi. Bien sûr qu’il ne faut rien généraliser, et que selon la gravité des symptômes et de la maladie, il faut donner raison au corps, au passé ou à la médecine classique (elle a soigné et soigne toujours tellement de vies !) … C’est très controversé. La certitude de soigner un cancer par la méditation, laisser tomber des traitements qui ont fait leurs preuves, il n’y a pas une seule vérité, c’est un mélange.
Cas par cas, nous voilà.
S’adaptant au niveau de croyance de tout le monde, on peut utiliser les signes du corps pour de simples problèmes :
Café : quoi de pire qu’un, peut-être deux, corsés qui plus sont, ou qu’une cigarette ; quoi de pire que de détruire un équilibre naturel que le corps se force à rétablir ? Cela dépend du niveau de sensibilité de chacun, une surconsommation est évidemment destructrice. En théorie, on peut s’écouter, se contrôler pour arrêter d’en ‘avoir besoin’.
Rhume ? Peut-être prendre un peu plus de temps pour dormir ou se recentrer ?
Mauvaise humeur ? Quelle en est la vraie source ? Parfois un simple litre d’eau supplémentaire peut faire redécoller la journée.
Angine (j’en ai fait l’expérience) : j’arrête de parler de ma vie, d’ouvrir ma grande bouche parfois et je me mets plus à l’écoute des autres, activement et sincèrement. Redevenir humble, soutenir ceux qui en ont besoin, redresser la tête, arrêter de se focaliser sur soi.
Boulimie : combler un manque, mais lequel ? Comment le combler d’une meilleure façon ? Comment changer une petite chose pour oublier ou rétablir le manque ?
Blow-out, burn-out : freiner progressivement pour ne pas chambouler ni l’entourage, ni soi, mais freiner un peu, beaucoup, selon les priorités, les opportunités (elles sont là devant vos yeux), les conditions du moment. On s’use trop et on le sait.
Maladie de Reno et/ou myopie : des petits défauts liés à la peur de l’avenir entre autres. Impossible de revenir en arrière, alors quelles solutions, quels compromis ? Ecouter son instinct quand ça va bien et le suivre à tout prix lors des doutes, ne regarder que demain, ou la semaine prochaine, prendre des décisions quand ça va bien et s’y tenir lors des moments de doutes.
Le corps n’est pas si autonome que l’on croirait. On s’en rend compte à la vieillesse quand tout commence à capoter. « Menta sana in corpore sano et mento sano in corpora menta » (les déclinaisons sont sûrement fausses). Pourquoi ne pas prendre soin de son âme au même titre que l’on prend soin de son corps ?
Je n’aime pas forcément le concept car des gens en font un business alors que la démarche devrait être naturelle, mais le développement personnel est une discipline qui pourrait solutionner de nombreuses souffrances.
C’est un équilibre constant qu’il faut se forcer à maintenir ou rétablir par des signaux du corps à travers le bon sens (cela demande une rigueur personnelle, à défaut d’être scolaire haha).
C’est mettre de telles observations dans un coin de sa tête, ni accorder trop d’importance, ni les ignorer, et rester ouvert, flexible à leur analyse. Il y a en effet une infinité d’explications possibles à un problème, qui se répercute sur le corps jusqu’à ce qu’on le sente.
Étant jeune, j’ai moins vécu, je peux décortiquer cela un peu plus facilement. Avec l’âge, les innombrables et diverses expériences, les aléas de la vie, il faut revenir dans le passé, ou le présent proche, exercice extrêmement difficile, déprimant, solitaire. Mais personne n’est seul-e dans cette galère, il faut garder ça en tête.
Qui peut se douter que masser le pied ou l'aine résout des problèmes d'estomac ou qu’une pression des lobes améliore à terme un peu la mémoire...
À travers le massage, je découvre une profession dans laquelle il possible que je m’épanouisse, enfin… Je fais partie de ces gens qui n’ont pas eu assez de courage, ni de passion pour partir dans une destinée toute tracée. Je tâtonne et me pose mille questions depuis la 4e. Et c’est seulement 6-7 ans plus tard que j’ai un début de compromis qui me convient. À suivre…
Pour conclure, en plus d’une confiance qui grandit et qui s’affirme grâce à ce voyage, j’ai envie de maintenir un niveau d’énergie constant, de bien vieillir, de conseiller légitimement et justement les autres et de continuer à m’inspirer de tout pour me développer perpétuellement, devenir inspirante à mon tour. Aller au-delà des mots négativement connotés qu’on nous fout dans la tête : mort, vieillesse, souffrance, etc.
J’étudie les doshas, le magnétisme, les énergies, je continue de tester des trucs, d’aller d’expériences en perte de confiance, redécouvertes, croissance. Dommage qu’il y ait tant de stéréotypes et de moquerie derrière la méditation parce que je crois que c’est un moyen formidable de rester en santé.
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